Canal lombaire étroit : examens complémentaires à réaliser pour poser le diagnostic

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Diagnostic de canal lombaire étroit : la prescription du médecin


Le médecin prescrira des radiographies qui montreront les lésions des disques et des articulations dues à l’arthrose ainsi que les déformations possibles de l’ensemble ou d’une partie du rachis. Les radio peuvent montrer des disques écrasés, déformés ou non et des articulations derrière la colonne hypertrophiées. De plus, des glissements de vertèbres les unes par rapport aux autres sont assez fréquentes et cela porte un nom un peu barbare : le spondylolisthésis.

Tous ces éléments sont très important car ils conditionneront la stratégie thérapeutique qu’elle soit chirurgicale ou rééducative. Elles permettent parfois de repérer des lésions cancéreuses et de se faire une idée sur la qualité de minéralisation de l’os.

Radiographie du canal lombaire étroit : une étape cruciale !

Canal lombaire étroit : passer une IRM


L’IRM, utilisant des champs magnétiques grâce à de puissants aimants, est l’examen de choix à réaliser. Il pose le diagnostic de canal lombaire étroit, en évalue la sévérité et le nombre de niveaux atteints et élimine d’autres maladies telles que des lésions cancéreuses des os (cancers primitifs ou métastases de cancer d’un autre organe tel que la prostate). Cet examen est idéal pour explorer et apprécier la qualité des muscles s’insérant sur les vertèbres et dont nous avons insisté sur l’importance dans le maintient de la colonne. L’appareil d’IRM est une grosse machine très bruyante. Ne vous inquiétez pas, les manipulateurs radio pose un casque anti-bruit pour protéger les oreilles du patient. Ce dernier est installé sur une table télécommandée qui s’introduit dans un tube réfrigéré ; attention aux claustrophobes ! Pour ces derniers, il existe des IRM à antenne ouverte mais il y en a peu sur le territoire français (voir lien pour la liste de ce type de machine). Fig n°.

Canal lombaire étroit : passer un scanner

Le scanner, utilisant des rayons X, est de moins en moins utilisé devant la suprématie de l’IRM mais peut être utile chez les patients claustrophobes ou pour obtenir de meilleures informations concernant la structure de l’os, domaine dans lequel l’IRM est beaucoup moins performante. Fig n°.

Canal lombaire étroit : passer une saccoradiculographie

Il nous reste à évoquer un examen de radiologie ancien appelé saccoradiculographie. Cela consiste à injecter à l’aide d’une ponction lombaire dans le canal un produit visible à la radiographie (radio-opaque à base d’iode). Le produit se répand dans le canal et cela nous permet de mieux voir les racines nerveuses et les rétrécissements recherchés. Cet examen invasif, c’est-à-dire nécessitant l’injection d’un produit par une aiguille, est utilisé lorsque les résultats de l’IRM ne permettent pas de trancher en faveur ou non du diagnostic. C’est un véritable juge de paix car, s’il est négatif (ne montre pas de signe de rétrécissement du canal), on est certain qu’il n’y a pas de canal lombaire étroit ni de compression d’une ou plusieurs racines.

Diagnostics du canal lombaire étroit : examens complémentaires

D’autres examens peuvent être discutés tels que l’électromyogramme réalisé par un neurologue (électrodes posées sur la peau et qui envoient des impulsions électriques dans les nerfs et pour voir s’ils sont abîmés et si le courant passe donc bien à l’intérieur mais cela est prescrit lorsqu’on n’est pas sûr de l’origine lombaire des troubles. La plupart du temps, cela n’est pas nécessaire dans le bilan initial et de plus, c’est un examen peu agréable.

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